Cela fait 4 ans que je suis auto-entrepreneuse, ou plutôt chef d’entreprise, car oui ce n’est pas un statut fiscal qui va me différencier des autres. Cela me demande du temps, de l’investissement personnel et financier. Avoir les bons outils pour mon activité de webdesigner. Mais également déléguer certaines tâches. La rédaction d’une de mes pages, que j’ai étoffé avec le temps, mais aussi la gestion de mon compte Instagram par Mélina et Marine qui font partie de ma team
Je me rappelle aujourd’hui ce jour où tout a commencé. J’ai reçu ce petit bout de papier, qui soit dit en passant a failli partir à la poubelle.
Auto-entrepreneur l’enveloppe Insee
Et là, je me dis encore de la pub, le recensement ou je ne sais pas quoi. Une enveloppe qui ne payait pas de mine, celle qui sent les restrictions budgétaires.
Celle, après un réveil à 4 h 30 pour aller travailler à laquelle on ne porte aucune attention.
Et pourtant, je me dis aller le temps que l’ascenseur arrive, ouvre là.
Et là, un sourire commence à se dessiner sur mes lèvres, sourire que j’ai à nouveau en vous écrivant ces mots.
Le Graal, ok peut-être que j’exagère en utilisant le mot Graal. Mais quand même sans lui, il est difficile de faire quoi que ce soit quand on veut devenir auto entrepreneur.
Suspens.
Auto-entrepreneur, le numéro de SIRET.
Celui qui va me permettre d’entamer mon activité. Celui sans quoi je ne suis rien, mis à part une nana avec l’ambition de développer ma passion.
La lettre en elle-même est aussi insignifiante que l’enveloppe. Un peu de respect tout de même, je dirais qu’elle est très simple.
Toi qui as une micro-entreprise, tu vois de quoi je parle.
On se demande comment notre destin peut tenir dans un papier aussi simple.
À ce moment-là, vous devez certainement vous demander pourquoi je suis si enjouée.
Après tout, si j’ai décidé de monter ma micro-entreprise, je devais logiquement attendre ce courrier ?
Oui, c’est vrai.
Mais pour commencer, entre le savoir et l’avoir, ce n’est pas pareil.
L’avoir, c’est le projet qui se concrétise. Se dire maintenant hors de question d’abandonner ou de reculer.
La promotion, le marketing, la publicité que j’ai faite vont enfin pouvoir se réaliser.

D’autre part, ça n’a pas été un parcours de tout repos. Oui, parce que j’entreprenais quelque chose sans avoir un accro, ça se saurait. Je suis quand même madame poisse.
Je vous retrace mon histoire d’auto-entrepreneur.
Il était une fois une blogueuse, avec ses doutes, ses imperfections et ses défauts, mais aussi ses qualités qui décident de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat avec les encouragements et soutien de ses amis et de ses blopines.
Comme toute personne qui décide de se lancer en avant Google, Pinterest tout ce qui est bon pour trouver des conseils.
Je tombe sur un site que je ne citerais pas. Qui me propose pour une certaine somme de s’occuper des démarches pour moi.
Avec ma chance légendaire, je me dis youpi, c’est exactement ce qu’il me faut.
Mais prudence
Mais je suis tout de même du genre prudente, j’en parle autour de moi, je continue mes recherches. Et je tombe sur le site rocket ton business qui est une mine d’or pour tous ceux qui se lancent en tant qu’auto-entrepreneur. Et qui recommande justement de ne pas utiliser ce genre de prestations payantes, car il n’y a rien de compliqué pour s’inscrire à l’Urssaf et si l’on a un doute, le site nous propose plusieurs plates-formes en accord avec l’administration du service public. Je fais une petite mise à jour, maintenant, vous devez aller sur le site de l’INPI.
Direction le site de l’Urssaf je fais mon inscription.
Arrive le choix de l’activité. Webdesigner non, je n’en suis pas diplômée et ça serait leur faire offense.
Je me lance pour blogueuse pro.
Vous avez ensuite le choix de scanner votre pièce d’identité et finaliser le dossier, ou le recevoir par courrier.
Ayant un doute sur l’activité, je choisis la deuxième option.
Deux jours plus tard, j’ai la réponse dans ma boîte mail, demande refusée, merci de vous rapprocher auprès de votre chambre des commerces.
Je ne vous dis pas le coup de bambou. Première déception.
Auto-entreprise, premier ko
Surtout, que j’ai bien épluché le net, j’étais assez sûre de moi sur le choix.
Une fois la surprise passée et déception passée, je les contacte pour avoir de plus amples renseignements sur le refus. Et là débute le parcours du combattant, je vous passe les détails de l’administration. Je suis renvoyée de service en service, bref. Je finis par avoir la chambre des commerces qui me confirme que je dépends de l’URSSAF.
Je m’accroche, je reprends mon téléphone et alléluia, je tombe sur une gentille personne et compétente, de celle du 94 qui m’écoute, me propose plusieurs solutions. J’opte pour celle qui consiste à remonter le dossier et je décide de passer par guichet-entreprises et quelques jours plus tard, le précieux sésame.
Vous comprenez à présent pourquoi, cette enveloppe m’a tant fait plaisir.
Je me suis accroché malgré ce coup de mou et ça en valait bien la peine.
2 Comments
Hello, tu as bien fait de t’accrocher comme toujours le travail et la volonté paye. Je te souhaite un belle activité et pleins de clients qui pourront bénéficier de tes précieux conseils et de ta qualité d’écoute.
Merci. Heureusement qu’on se soutient, parce qu’on est loin d’imaginer à quel point ça peut être dur moralement et ça c’est sans les clients.